Dark Melody permet à Eric Gilette de faire parler son talent à la 6 cordes. Il suivra rapidement avec I Got To Run, un single de l'album aux sonorités plus modernes, ici Eric jouera également un rôle important en prenant en charge la section vocale lors du refrain, sa voix très rock donne un réel cachet au titre, certainement l'un des plus agréable et abordable de la soirée.
Il y a quelque chose de grandiose pendant toute la durée du concert, bien entendu le support de base (le concept album) est très largement responsable. Les cœurs en polyphonie et la cohérence de tous les titres avec notamment des rappels aux refrains Welcome to the World font que le public n'est jamais perdu malgré la complexité de l'oeuvre jouée.
L'influence des Beatles, Yes ou encore Genesis est facilement palpable avec des titres comme Vanity Fair ou Child of Wonder avec Neal en possession de sa guitare acoustique double manche (12 et 6 cordes). Mon excitation monte d'un cran dès l'arrivée de The Great Despair, mon titre favori de cet opus, encore une fois Eric Gilette impressionne par sa justesse vocale, ce gars est à suivre il a énormément de talent.
En guise de rappel, nos artistes offrent 25 minutes de medley. Une revisite de la discographie de Neal me rappelant ainsi que j'ai clairement zappé quelques albums au passage, une faute qu'il va falloir rapidement arranger. Fin du concert et retour sur terre avec cette nette impression d'avoir rencontré un mastodonte.
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