![[Live Report] Hellfest 2024 – Long Live Infernopolis @Clisson Rock City](https://www.noise-injection.com/wp-content/uploads/2024/07/Live-Report-Hellfest-2024.jpg.webp "[Live Report] Hellfest 2024 – Long Live Infernopolis @Clisson Rock City 1")
Le Hellfest, véritable pèlerinage métallique annuel, a encore une fois ensorcelé les âmes avides de décibels à Clisson. A cette occasion, votre serviteur vous a concocté son Live Report du Hellfest version 2024.
C’est pas moins de 4 journées intenses qui ont vu la charmante ville de Clisson transformée en un carnaval de l’enfer, où les guitares rugissent comme des démons et les battements de batterie martèlent l’air avec une violence hypnotique. Avec plus de 180 groupes en compétition pour capturer l’attention des 70 000 festivaliers quotidiens, le Hellfest est l’événement rock ultime de l’année. C’est une célébration dédiée à l’art de la dévastation sonore !
Sous une météo parfois changeante et parmi des milliers de fans assoiffés de Rock et de Metal, j’ai entrepris mon septième voyage vers ce sanctuaire de la musique extrême.
Pendant mon périple, je suis allé à la rencontre de plus de 35 formations, chacune offrant son propre univers. Des légendes du Rock, des gros Metalleux bourrus ou encore des nouveaux venus ultra doués techniquement, chaque groupe a partagé sa passion avec le public du Hellfest.
A l’heure d’écrire ce Live Report, je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde gratitude pour tous les musiciens, les bénévoles et les hardos chevelus ou pas, avec qui l’on partage tous unanimement un passion commune ! Le Hellfest n’est pas seulement un festival, c’est un lieu et une bulle temporelle ou chacun se réuni pour une communion chaotique où le monde extérieur s’efface devant la puissance brute de la musique live.
Live Report Hellfest Jour 1
Komodrag & The Mounodor – Valley
Comme très souvent, c’est à la Valley que je démarre mon pèlerinage. Cette année ce sera donc les gars venus tout droit des Etats-Unis d’Armorique qui vont lancer le coup de départ de l’édition 2024 du Hellfest. Première surprise, la Valley est méchamment remplie !
Ce fut un plongeon direct vers les 70’s, looks et son inclus. Certains titres m’ont fait vraiment penser à du Uriah Heep ou encore Deep Purple. En réécoutant le morceau « Born in a Valley » des bretons, cela m’a paru encore plus le cas ! Les zikos sur scène semblaient également prendre leur pied, et la Valley a commencé à bien bouger avec certains fans déjà connaisseurs de la formation bretonne ! Autre morceau très fédérateur, « Marie France » avec un clip live dispo sur Youtube que je trouve très représentatif du set du soir.
Morne – Temple
Le set de Morne était lourd et massif, avec un son gras qui prend aux tripes. Les morceaux s’étiraient en longueur, rappelant presque les prestations des groupes de la Valley. Cependant, la présence scénique n’était pas des plus marquantes. La voix, venue d’outre-tombe, ajoutait une profondeur saisissante à l’ensemble, clairement ça ne m’a pas laissé indifférent sans me rendre euphorique non plus.
La Temple a vu Morne imposer son style dans une atmosphère oppressante et mélancolique. Les riffs puissants et les rythmes lents ont créé une ambiance hypnotique contrastant avec les visages concentrés des zikos sur scène. Je suis venu pour la découverte et réapprivoiser la Temple, le sanctuaire où je passerai la plus grande partie de ma soirée.
Slaughter to Prevail – Mainstage 01
Le groupe mené par Alex Terrible est un mastodonte du MetalCore (pas vraiment mon style) mais la notoriété de ce chanteur m’a rendu curieux, paraît-il que c’est l’un des chanteurs les plus puissants de la scène actuelle. De plus, une hype était en train de s’installer durablement depuis quelques jours à l’annonce sur les réseaux sociaux d’une tentative à venir de créer le record du plus grand Wall of Death au monde…
C’est donc avec des motifs en tête que je me rends sur la Mainstage pour découvrir le groupe russe. Alors pour commencer, Monsieur Terrible est un sacré dingo. Il hurle plus fort qu’un démon, gigote comme un fracassé du cerveau et laisse aucuns répits. De plus le flingué n’hésite pas à se fracasser le micro sur le crâne jusqu’au sang. Les autres zikos portent des masques métallisés du plus bel effet, avec brio d’ailleurs, techniquement très propres même si globalement sous-mixés.
Au moment de créer le Wall of Death, avec un public massivement présent, ce fut plus laborieux. Il aura fallu de très longues minutes et un Alex Terrible qui se jette dans le public pour aller faire le ménage avant que le mur ne se déclenche. Impossible de mon point de vue de savoir si le pari est réussi, mais je suis certain que des fans vont décortiquer images par images pour dire si oui, Slaughter détient le record du plus grand Wall of Death au monde. Visuellement le set était plutôt intéressant, pour le reste je ne peux pas trop juger.
(DOLCH) - Temple
Du Doom, du Black, il ne m’en faut pas plus pour aller découvrir ce que le groupe berlinois (DOLCH) propose. Leur musique est très atmosphérique, une invitation occulte qui vire parfois à des sonorités presque Pop. C’est un peu barré quand même, pas facile de rentrer dans leur univers. Cependant, cela reste une découverte qui mérite d’être approfondie pour en sortir plus de substances, car il y a clairement quelque chose chez nos voisins outre-Rhin.
Leur prestation à la Temple m’a particulièrement marqué.
Dès les premières notes, on est plongé dans une ambiance sombre et mystique. Les transitions entre les passages lourds et les envolées presque éthérées témoignent d’une grande maîtrise musicale. Les morceaux s’enchaînent, chacun apportant une nouvelle couche de mystère.
Malgré l’aspect parfois déroutant de leur musique, il est impossible de rester indifférent. Le set est une expérience sensorielle complète, où chaque son semble avoir été soigneusement sculpté pour créer une atmosphère unique. Les Berlinois de (DOLCH) ont réussi à captiver l’audience, nous invitant dans leur monde étrange et fascinant. C’est une découverte qui mérite d’être approfondie, car il y a indéniablement une richesse à explorer dans leur univers musical.
Sylvaine - Temple
Continuons avec Sylvaine, un groupe mené par la talentueuse chanteuse norvégienne, entourée de musiciens français que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer. Dans un genre proche de ce que l’on retrouve chez Alcest, Sylvaine est déjà une formation reconnue de la scène Black Atmosphérique. Je pense que cela a joué en leur faveur lors de leur arrivée sur scène, l’accueil du public fut excellent. Un témoignage qui me semble évident de l’attente et de l’excitation autour de leur performance que l’on a la chance de retrouver sur Arte Concert. Le set était une véritable immersion dans un univers musical parfois doux, parfois puissant, où la voix de Sylvaine flottait avec grâce au-dessus des instruments.
Le dernier morceau a été un moment particulièrement poignant. Un chant lyrique sans artifices qui a apporté une touche de pureté et d’émotion brute. Je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes, touché par la sincérité et la beauté de cette performance.
La fin du concert fut une véritable apothéose. L’audience, transportée, a explosé en cris et en applaudissements, marquant ainsi la fin d’un voyage musical inoubliable. Les mains claquaient en rythme, créant une symphonie de joie et d’admiration, une très belle performance !
Shining (NO) - Temple
Leur prestation était absolument dingue, une déferlante de sons qui partaient dans tous les sens. Mon cerveau devait se battre pour accrocher à toutes ces notes frénétiques, chaque passage étant une explosion de créativité et de technicité.
Le show visuel était tout aussi intense. Les lights, complètement barges, vrillaient mes yeux, ajoutant une dimension hallucinante à leur musique déjà bien barrée. C’était un spectacle total, une expérience sensorielle où chaque élément (son, lumière, énergie) se combinait pour créer un chaos parfaitement orchestré.
Le clou du set fut leur reprise de « Schizoid Man » de King Crimson. En tant que fan absolu de King Crimson, j’ai littéralement pété un plomb, un kiff pas possible. Entendre ce classique revisité avec la fougue et l’intensité de Shining fut un moment de pur bonheur. C’était la cerise sur le gâteau d’un set déjà mémorable, me laissant complètement euphorique et avec l’envie de revivre cette expérience encore et encore. Encore aujourd’hui je reste sur le cul. Chapeau les gars.
All Them Witches - Valley
All Them Witches a envoûté la Valley. L’affluence était énorme, preuve de l’attente suscitée par leur performance. Leur live fut plutôt étonnant, avec un Stoner Psychédélique totalement planant. Les riffs hypnotiques et les ambiances sonores créées par le groupe m’ont transporté dans un autre monde.
Sur scène, l’énergie n’était pas des plus explosive, mais cela ne faisait qu’ajouter à l’atmosphère immersive de leur musique. Loin d’un concert traditionnel où tout bouge dans tous les sens, je me suis retrouvé plongé dans une session musicale proche de la transe. Les membres du groupe, concentrés sur leurs instruments, semblaient eux-mêmes emportés par les vagues sonores qu’ils créaient.
Chaque morceau nous a fait voyager plus profondément dans leur univers psychédélique, où le temps semblait suspendu. C’était une expérience intense, presque méditative, où la puissance de leur musique prenait le dessus sur tout le reste. All Them Witches a su captiver la Valley avec une belle performance.
Live Report Hellfest Jour 2
Acacia Strain - Altar
Démarrage costaud pour cette première journée pleine du Hellfest. Du gros Hardcore bien bourrin et bien crade. Qu’est-ce que le Proggeux que je suis foutais là ? Aucune idée, j’ai vu la lumière et je suis rentré je pense. Bref, je ne connais pas trop les codes de ce style que j’aurai plutôt vu à la « Warzone ». Alors je vais rester simple, Acacia Strain est venu pour tout déménager, y’avait des gros déchaînés dans le public, l’excitation était palpable et les riffs de vénères ont bien dû aider. J’ai pu assister (de loin hein) à un beau Circle Pit.
Dropout Kings : Warzone
Du Néo Metal ! Un genre complètement en voie de disparition, plus beaucoup de jeunes groupes n’osent se lancer dans ce style. C’est pourquoi je suis allé me jeter à la Warzone pour découvrir ce que nos gars ont à proposer.
Premièrement, beaucoup d’énergie ! Du fun aussi, des morceaux bien construits et une présence scénique qui fait plaisir à voir ! Dropout Kings m’a pris au dépourvu, je me suis éclaté ! Ambiance de feu, beaucoup de joie, des Circle Pits qui s’enchaînent, un chanteur qui joue au foot et qui ne se prend pas au sérieux tout en slammant dans le public.
Un set où il s’est passé beaucoup de chose, c’était très vivant !
Textures – Altar
J’étais dégoûté quand j’ai appris que Textures mettait fin à leur carrière en 2017. Le souvenir amer de n’avoir pu assister qu’à leur dernier morceau lors de leur ultime concert à Lyon (arriver devant la salle à 23h, pas étonnant…) était encore vivace.
Textures, pionniers du Prog Metal tendance Djent, ont toujours attiré un public de connaisseurs, et je n’ai pas été déçu quand je les ai vus aujourd’hui. Leur performance était techniquement irréprochable, démontrant qu’ils n’avaient rien perdu de leur talent malgré leur hiatus. Un set qui a donc été exécuté avec brio, le bassiste est toujours aussi heureux et communicatif ! Ça fait plaisir à voir.
Apprendre qu’ils se reforment maintenant me remplit de joie. J’espère sincèrement avoir l’occasion de les revoir bientôt sur scène, pour revivre ces moments où leur musique complexe et puissante me transportent. J’écourte toutefois la fin du set pour aller direction la Mainstage et écouter le dernier titre de While Shee Sleeps.
Karnivool – Mainstage 01
Voilà 15 ans que j’écoute « LE » groupe de Perth en Australie. Mais y’a un problème, après Themata en 2005, puis Sound Awake en 2009 et enfin Asymmetry en 2013, plus aucun signal radio. Avares en albums et en tournées, je pensais ne jamais avoir l’occasion de les voir. Alors quand le Hellfest a programmé Karnivool, je peux dire que la date était bien cochée dans mon agenda.
Le set a été impeccable, chirurgical même, d’une propreté presque trop clinique. Ca manquait peut être de folie, ça me rappelle d’ailleurs ce que j’avais ressenti sur le dernier set de Porcupine Tree.
Côté titres par contre, rien à jeter. Les meilleurs morceaux de la discographie ont été joués (facile avec 3 albums). Sound Awake a eu la part belle avec notamment New Day et Simple Boy qui sont des morceaux magnifiques.
Une prestation qui m’aura ravi bien que j’en aurai demandé un peu plus de la part de nos amis de l’hémisphère sud. Bah oui quand on aime on est exigeant.
Polyphia – Mainstage 01
J’adore la guitare, j’aime quand c’est technique, alors Polyphia semblait être incontournable pour moi. Le jeu des guitaristes est tout simplement époustouflant à tous les niveaux, et leur collaboration avec Steve Vai doit être une véritable consécration pour eux.
Pendant leur set, l’un des membres du groupe a lancé un défi au public : chanter le riff du morceau qu’ils allaient jouer. L’idée n’a pas vraiment pris, mais cela n’a rien d’étonnant étant donné que leur musique est extrêmement technique. Peut-être était-ce une blague, une tentative de mettre une touche d’humour dans leur performance impressionnante.
Les zikos m’ont semblé prendre un grand plaisir à partager la Mainstage aujourd’hui. Tim Henson a été chiiiirurgical, ce type réuni un peu trop de qualités à mon goût pour pas me rendre jaloux. Il est beau gosse, méga tatoué, il joue sur une Ibanez, et touche la 6 cordes comme une toute petite poignée de gens sont capables de le faire sur le globe.
Ne Obliviscaris - Altar
La Altar a bien eu raison d’inviter nos amis de Melbourne. Ahhh l’Australie… Cette terre si lointaine et bourrée de groupes de talents. Ne Obliviscaris en est un bon représentant. Un Prog Metal somptueux avec une alternance chant clair / chant guttural qui se paye le luxe d’inclure des sections de violon dans leurs compositions.
Evidemment, il n’est pas facile de pénétrer dans l’univers complexe de Ne Obliviscaris. Ce groupe ne fait pas dans la simplicité : leur musique combine habilement le Death Metal avec des éléments Progressifs et des touches de musique classique bien présentes à travers le violon, créant ainsi une expérience sonore intense et riche que seul les plus Proggeux (l’élite quoi) pourront apprécier.
Un léger bémol en début de set : les growls étaient sous-mixés, mais cela a été rapidement corrigé pour permettre à chaque nuance vocale de s’exprimer pleinement.
Le batteur est impressionnant avec sa double pédale, véritable métronome qui rythme chaque morceau avec une précision redoutable. Le guitariste gaucher a pu prendre parfois le micro en maîtrisant parfaitement le français créant ainsi une connexion facilitée avec l’audience du jour.
C’était leur retour tant attendu depuis 2015 dans cette terre de clissonnaise. Pour clôturer le set de manière mémorable, les chanteurs n’ont pas hésité à descendre parmi le public, des chouettes gars.
Acid King – Valley
Le son d’Acid Kings est tellement gras, lourd et lent que ça t’enveloppe complètement. Avec le coucher de soleil en arrière-plan, leur musique devient encore plus planante, presque comme une bande-son psychédélique parfaite pour ce moment de la journée.
La frontwoman, dans son T-shirt orné d’une feuille de canna, donne le ton dès le début. Ça fuzz à fond, les riffs étant saturés à l’extrême, créant une ambiance totalement psychédélique et résonnante.
Le show sur scène reste toutefois assez statique. Malgré cela, l’effet de leur musique est profondément captivant. Chaque note, chaque battement de la batterie crée des ondes d’une manière qui te fait littéralement vibrer. C’est une expérience presque méditative, où le poids du son et l’ambiance psychédélique te transportent dans un autre monde.
Emperor – Temple
Mon groupe de Black Metal favori, que j’ai eu le privilège d’écouter live lors d’une précédente édition du Hellfest.
Ihsahn, le leader incontesté d’Emperor, est pour moi une véritable légende. Ce type est un ovni extrêmement doué de la scène Progressive, ses albums solos en sont le plus bel exemple. Il me semble qu’il vivait dans le même village norvégien que Einar de Leprous, une coïncidence qui renforce encore cette idée que même dans les bleds les plus paumées de la Scandinavie, tu trouves de talents hors normes.
La prestation a été absolument incroyable. Je pense que l’ingé son est au moins aussi fan que moi car clairement, les décibels ont atteint des sommets, peut-être le concert le plus loud auquel j’ai assisté cette édition. La setlist comprenait leurs morceaux les plus emblématiques, notamment « I Am the Black Wizards », une véritable Madeleine de Proust pour moi. Je me souviens de mes heures libres de lycéen à répéter les riffs de gratte jusqu’à ce que ça rentre. Bref, ce soir Emperor a été « trve » et ont tenu toutes les promesses que leur statut nécessite.
Pain of Salvation – Altar
Alors que la soirée touche doucement à sa fin, c’est au tour d’un autre groupe mythique de Prog de prendre la scène sous l’Altar. Nos amis de Pain of Salvation ont dû faire face à quelques soucis techniques en début de set, mais cela ne les a pas empêchés de livrer une performance mémorable. Daniel a alterné entre ses magnifiques guitares, notamment une splendide Mayones et une belle Parker en fonction de la réserve de niaque qu’il lui fallait selon les morceaux.
Pour un titre de leur dernier album Panther, ils ont tenté de porter des masques de loups, mais ont rapidement réalisé que cela devenait étouffant. Ils ont néanmoins su partager cette expérience peu agréable avec humour.
La voix douce du batteur sur « On a Tuesday » a été particulièrement bien accueillie par le public, qui a répondu par des applaudissements nourris. Malgré un bon set, j’ai vraiment regretté l’absence de morceaux plus anciens que j’adore, comme ceux de Remedy Lane et Perfect Element avec 1 seul track par album et absolument rien de Be. Cela m’a laissé un goût de nostalgie inassouvie.
Par ailleurs, l’Altar n’était pas aussi remplie que prévu, ce qui a peut-être contribué à une atmosphère plus intimiste mais moins vibrante que lors des grands moments du groupe. Ce manque de public est peut être lié à la présence au même moment de Machine Head en MS, ou alors est-ce lié à un dernier album moins bien reçu ?
Live Report Hellfest Jour 3
Alien Weaponry – Mainstage 01
J’étais vraiment ravi de voir Alien Weaponry, ces Kiwis venus de si loin pour nous faire vibrer. Le batteur a lancé un Haka en ouverture du set, ce qui a immédiatement captivé mon attention. C’était un début de concert vraiment intense qui a mis tout le monde dans l’ambiance dès les premières secondes.
Sur scène, ils étaient hyper tranchants. Leur énergie était palpable et contagieuse. Même si je n’ai pas pour habitude d’écouter ça à la maison, c’est un groupe qui détient une bonne réputation pour leur prestation scénique. Sur cette édition du Hellfest donc, leur son a été vraiment adapté à la Mainstage, avec une belle puissance et cette percussion qui font tout l’attrait de leur performance.
Ce qui rend Alien Weaponry si unique, ce sont ces influences maories qu’ils intègrent dans leurs compositions. Cela leur donne une originalité qui se démarque en ajoutant une profondeur culturelle à leur Metal tout en restant facile d’accès !
Spotlights – Valley
Spotlights, c’était LE groupe que j’attendais avec une immense impatience lors de cette édition. Leur Doom Gaze venu tout droit de New York est une expérience à part entière : lourd, planant, et parfaitement envoûtant. À trois sur scène, ils ont démontré qu’ils n’avaient besoin de rien de plus pour transformer l’atmosphère en quelque chose de véritablement monumental.
Mais voilà le hic : leur set a été bien trop court. Vraiment, trop court pour absorber pleinement leur sonorité captivante. Chaque morceau, en particulier ceux tirés de l’album « Alchemy for the Dead » qui tourne en boucle dans ma caisse, était une baffe. By the way, Sarah la bassiste est une véritable déesse, je peux pas dire mieux. Son jeu d’une intensité magnétique est totalement hypnotique.
Le climax final a frappé comme des coups de matraques, les basses ont résonné avec une puissance qui faisait vibrer chaque fibre de mon petit cœur tout émoustillé. J’ai bien envie d’aller spammer toutes leurs vidéos Youtube en remplaçant le traditionnel « Come to Brazil » par « Come to France». Faut que je retourne les voir au plus vite !
Hrafngrimr – Temple
Je me suis pointé par curiosité pour ce groupe au nom imprononçable. Ils débarquaient avec du Pagan en vieux norrois, un esprit Neo Folk bien marqué. Evidemment ça donne envie d’en écouter plus. Sur scène, quelques instruments traditionnels sympas, dont ce qui ressemblait fort à un saz (un luth du moyen orient). Ajoutez à ça la présence de deux danseuses, qui donnaient un côté ritualiste à leur performance.
La Temple était blindée, ça débordait des deux côtés. Je suis progressivement rentré dans leur univers. Ça ressemblait à une étrange fusion de traditions anciennes et de modernité. Assurément un groupe que je vais suivre désormais. Il y a toujours un public Pagan fidèle au Hellfest, ils ont répondu présent.
Wayfarer – Temple
Des gars venus du Colorado, leur description indique une influence Western que je n’ai pas clairement su déchiffrer. Toutefois, sur scène les musiciens ont bien partagé leur plaisir de jouer. Côté son on est sur du Black/Death avec quelques envolées Atmosphériques.
L’alternance de chants entre le guitariste et le bassiste était limpide, une harmonie parfaite qui ajoutait une dimension intéressante à leur performance. Un groupe qui produit une expérience assez immersive qui donne envie d’approfondir leur discographie très rapidement.
Stratovarius – Mainstage 02
Quel dilemme cornélien : soit je fonce voir Brutus pour une garantie de fun absolu, soit je tente ma chance avec Stratovarius, ce groupe qui a marqué mon adolescence et qui est bien plus difficile à choper en live. Finalement, mon choix s’est porté sur les Finlandais.
Pour un groupe de Power Metal avec 40 ans de bouteille, ils étaient en forme, je vous le dis ! Loin d’être plan-plan, les tubes se sont enchaînés et le public était carrément conquis. Grosse dose de nostalgie quand les Nordiques ont balancé « Black Diamond » sur scène ! J’étais transporté direct au lycée.
Les gars nous ont même invités à gueuler pour faire plus de bruit qu’à leur festival maison, Tuska. Le show était plus dynamique et moderne que ce à quoi je m’attendais, avec des grattes qui sonnaient propres, mieux que sur album. Malgré quelques pépins techniques (quelques pocs et un micro qui bug), c’était une performance qui a dépassé mes attentes. Et d’après un pote de camping, il y aurait même eu un triple Circle Pit pendant le set.
Mammoth WVH – Mainstage 01
Porter un nom aussi lourd que Van Halen, c’est un sacré défi, mais Mammoth WVH, alias Wolfgang Van Halen a eu la chance d’avoir le meilleur prof de gratte imaginable. Sa guitare arbore fièrement la marque EVH (Eddie vous aurez compris), hommage à son légendaire père.
Les compos de Wolfgang sont bien plus modernes que celles de papa, flirtant parfois avec le son d’Alice in Chains. Sa tonalité et sa technique vocale sont excellentes, une belle surprise pour moi. Évidemment, il nous a gratifiés de quelques séquences de tapping, clin d’œil émouvant à feu Van Halen. Sur scène, Mammoth reste souvent bloqué derrière le micro et le batteur derrière les fûts, le reste des zikos prends plaisir à faire leur cardio sur l’extension de scène qui s’avance vers le public.
Pas de reprises de Van Halen dans le set, et je comprends. Wolfgang doit aussi s’émanciper de ce lourd héritage qui repose sur ses larges épaules. Il forge son propre chemin, et c’est franchement pas mal.
Yngwie Malmsteen – Mainstage 02
Des heures et des heures à bouffer les vidéos de shred du géant Malmsteen ! On parle d’un titan de la 6 cordes, le mec qui a sorti le premier album de shred de l’histoire en 1984. Yngwie, c’est un personnage extrême, aussi bien sur scène qu’en dehors. Avant d’aller le voir, j’avais quelques doutes, les lives récents ne le montraient pas toujours à son avantage.
Mais là, les morceaux joués étaient énormissimes. J’avais l’impression d’être en plein « Live in Leningrad 1989« . Un putain de rêve éveillé ! Présence scénique comme à l’époque avec le même pas de danse et le classique jeté de pieds en l’air. Derrière le clavier c’est techniquement irréprochable en plus d’avoir une voix très juste. Yngwie a alterné les grattes à une vitesse éclair, son iconique Stratocaster à manche scaloppée qui arbore un beau logo Ferrari (Yngwie est un collectionneur des voitures de Modene, j’ai lu qu’il possède même une GTO 250 de 1968) dans le dos. Comme quoi, sans poudre blanche ni picole, il n’a rien perdu de son talent. Yngwie reste le roi incontesté du shred !
Extreme – Mainstage 01
Belle prestation sur la MS pour ce grand classique du Rock. Parmi les titres que j’ai trouvés remarquables : Play With Me ou encore More Than Words ! Marrant qu’un titre acoustique aussi doux réveille le cœur des gros metalheads. La mer de téléphones en l’air montrait à quel point ce titre était attendu.
Nuno Bettencourt à la gratte, c’est un plaisir à part. Ce mec ne vieillit pas, et son talent reste intact, défiant les années comme si de rien n’était. Les solos étaient impeccables, chaque note une preuve vivante de sa virtuosité avec un plus un vrai sens du jeu assez funky.
Le groupe a noté qu’ils auraient aimé être plus proches du public. L’espace entre la scène et l’audience a un peu cassé l’intimité de certaines balades, mais malgré ça, ils ont réussi à créer une connexion. Un set que j’ai écourté car je ne voulais rien louper de Chelsea qui allait démarrer sur la Valley.
Chelsea Wolfe – Valley
Un mois à peine après avoir eu le grand plaisir de voir Chelsea Wolfe et Kaelan Mikla au Transbordeur, je savais exactement à quoi m’attendre sur la Valley. J’adore Chelsea, donc j’ai savouré chaque seconde. Son Doom éthéré et profondément noir, saupoudré de sonorités électroniques, m’a transporté.
Les titres de l’album « Hiss Spun », mon préféré, ont été un régal. Chaque note, chaque riff, me plongeait un peu plus dans son univers sombre qui te bouffe le cerveau. Les quelques gouttes de pluie qui se sont mises à tomber ont ajouté une dimension dramatique à la scène, rendant l’expérience encore plus intense.
C’était un moment sombre, intense, à consommer sans modération. Un voyage musical qui m’a laissé des frissons, une performance à la hauteur de toutes mes attentes.
Nile – Altar
Trois membres sur scène, sans Carl Sanders, le lead, pour cause de pépin de santé. Nile, c’est du Death Metal extrême saupoudré d’inspirations égyptiennes. La réputation du groupe de ne pas être très propre techniquement en live contraste avec leurs albums. Mais aujourd’hui, ils ont été exemplaires, clouant le bec aux critiques.
La tente était remplie, sûrement remplie de frileux cherchant à éviter la pluie. Mais soyons honnêtes, la flotte, c’est plus agréable que de se faire matraquer par la double pédale de Kollias quand on n’est pas accoutumé. Le chaos sous la tente a ajouté une touche de folie à ce set déjà bien corsé. Une expérience brute et intense, comme seul Nile sait en offrir.
Julie Christmas – Valley
Julie Christmas, c’était une claque monumentale. Les lights, la tenue avec guirlandes et masque lumineux, tout était nickel. Sa voix, oscillant entre la douceur éthérée d’une Björk et des hurlements stridents et brutaux, m’a transporté sur une autre sphère.
Pendant que Metallica jouait sur la Mainstage, le vrai spectacle s’est déroulé sur la Valley ! Elle était déchaînée sur scène, bougeant frénétiquement de gauche à droite, captivant chaque regard. Un moment, j’ai eu l’impression d’entendre un mellotron au clavier, une touche vintage qui m’a fait frissonner. Les riffs étaient méga lourds, à la Cult of Luna évidemment, du Post Hardcore pur jus. Les titres, complètement barrés, mélangeaient originalité, percussion et un côté dérangeant qui m’a fait vibrer. De plus, j’ai reconnu le batteur de Spotlights derrière les fûts, sauf que cette fois-ci il était probablement sous dopamine tellement il a boosté son jeu.
C’était une expérience auditive et visuelle intense, et une énorme découverte pour moi. Je suis devenu instantanément fan. Une des meilleures surprises de cette édition, sans aucun doute.
Eivor – Temple
Elle nous vient tout droit des Îles Féroé. Fait assez drôle, il y a plus de Metalheads au Hellfest que d’habitants dans la l’archipel autonome d’Eivor (50000 habitants). J’attendais avec une impatience dingue ce concert et j’ai donc été heureux de vivre ce moment de partage intense, avec un public posé, en clôture de journée c’était vraiment agréable.
Pour commencer, la voix putain, c’est inouï comme c’est magnifique ! Tout sur scène attire le regard sur Eivor, son charisme est mystique voire chamanique, c’est particulièrement percutant sur des morceaux comme Trollabundin qui embrasse la culture féroïenne. Sur ce morceau d’ailleurs, Eivor fait résonner son tambour traditionnel tout en alternant les chants clairs, le chant inspiré et le chant guttural, ouais je pense que s’il y avait des coachs vocaux dans l’audience, ils ont dû être sonné.
Grosse claque sur I Tokuni, que mes voisins doivent connaître aussi bien que moi tellement je l’écoute à un volume déraisonnable. Eivor a démarré le titre en nous invitant à chanter quelques passages avec elle, mais avec mes cordes vocales déjà bien éclatées, je dois avouer que je n’ai pas pousser très fort ! Alors que la fin s’annonce, je n’ai pas pu retenir mes larmes sur Falling Free, gorge nouée, tripes en vrac, je savais plus ou me mettre. J’ai mis un long moment avant de redescendre.
Live Report Hellfest Jour 4
Pensées Nocturnes – Temple
Pensées Nocturnes, c’était un pur freak show, un cirque malade, digne d’un séance cinéma de film d’horreur. La présence d’accordéon ou de trombone ajoutait une dimension surréaliste, plongeant l’audience dans une atmosphère à la fois délirante et peut être même flippante.
La musique, technique et expérimentale, naviguait entre des influences multiples : parfois classique, parfois blues, mais toujours avant-gardiste. Franchement, je ne connais aucun groupe qui leur ressemble. Imaginez un croisement entre Sleepytime Gorilla Museum et un Avatar embrassant le Black Metal, et encore on ne ferait qu’effleurer le genre de Pensées Nocturnes.
Une petite demi-heure de set intense qui donne déjà un bel aperçu de l’œuvre des parisiens. Une excellente découverte, un véritable ovni musical qui m’a laissé bouche bée. Je vais rester à l’affût de leurs prochaines dates.
Dool – Valley
Décidément, les surprises sont bonnes aujourd’hui. Je débarque devant Dool, ce groupe des Pays-Bas dont je n’avais jamais entendu parler, et me voilà scotché. La frontwoman est littéralement déchaînée, avec une voix grave et unique qui transperce les tympans.
L’énergie qu’ils déploient sur scène est contagieuse, c’est électrique. Leur son, un savant mélange de planant et de punchy, oscille entre Doom Metal, Post Metal et même un peu de Rock Indé. C’est psychédélique à souhait et ça m’a tout de suite embarqué. Doux Jesus, c’était une claque, un groupe plein de charme et de caractère que je vais intégrer illico dans mes playlists.
Blues Pills – Mainstage 01
C’était un sacré rebondissement quand j’ai appris que Heart ne pouvait plus se produire au Hellfest. Mais la progra nous a réservé une belle surprise avec Blues Pills, venus tout droit de Suède pour secouer la scène.
Quand j’ai découvert que des membres de Radio Moscow étaient dans le groupe, mon intérêt a explosé instantanément ! Et je n’ai pas été déçu. Leur set était excellent, un cocktail explosif de Rock’n’Roll avec des influences Psychédelic Rock et Blues Rock parfaitement dosées.
La chanteuse Elin est une véritable révélation, à la fois charismatique et éblouissante dans sa robe bleue. Sur scène, l’énergie débordait, créant une ambiance rétro des années 60/70 parfaitement maîtrisée.
C’était du pur Rock à papa comme j’aime !
The Black Dahlia Murder – Altar
C’est sous une Altar dense et compacte que le concert s’est lancé. Même si The Black Dahlia Murder est un groupe de grande notoriété, je suis toujours passé à côté sans jamais réussir à rentrer dans leur univers.
On est en présence d’un gros Metal qui tâche quand même, à ne pas oublier. Le concert a été violent, je pense que le public en a pris plein les dents pendant cette petite heure de show. Alors que j’étais un peu en retrait, j’ai quand même pu apprécier la prouesse technique des zikos, ça joue vite, bien et fort !
Batushka – Temple
Bien que la formation soit relativement récente, j’attendais la date idéale pour aller à la rencontre du Metal Occulte des polonais de Batushka. J’étais pas le seul visiblement, beaucoup de curieux sont venus s’amasser sous la Temple pour goûter aux sombres rituels de Batushka.
On commence par une messe occulte, des gars sans visages et sous leurs longues capuches et toges s’affairent à allumer des cierges. Cercueil, crânes sur la scène, tableaux étranges, l’ambiance est visuelle donne le ton, ça va pas être joyeux. Une petite odeur d’encens se dégage à l’avant de la scène. Quand les riffs démarrent ça y va, du bon Black Metal efficace. Les compos sont propres ce qui tranche avec une certaine scène du Black qui fait du dégueulasse inécoutable. Je dirai même que c’est finalement assez facile de rentrer dans la sphère de Batushka.
Sur scène les prêtres fanatiques sont relativement statiques et chantent en cœur, avec pour certains ce que j’imagine être une bible satanique à la main. Un spectacle total et particulièrement réussi visuellement !
††† (Crosses) - Valley
Le side project du grand Chino Moreno de Deftones, ça allait forcément attirer du monde à la Valley. Le duo sur scène à commencé très fort, dès la première seconde Chino a rugi et couru de part et d’autre de la scène sans relâche ! A la guitare et aux synthés, Shaun Lopez s’occupe de faire toute la section instrumentale.
En un titre, j’ai compris que le set allait être très énergique. Mais la catastrophe arriva. Lors du 2e ou 3e morceau, grosse panne d’une partie des speakers, le groupe a quand même terminé son titre. Pas de bol, puis après avoir attendu de longues minutes, je me résigne à faire une Cross (haha) sur Crosses, la foule se disperse petit à petit. Je fini vers les Mainstage pour finir le concert de Queen of the Stone Age sans engouement.
J’apprendrai plus tard que le duo est revenu sur scène une fois l’incident réparé pour rejouer quelques morceaux, mais c’était déjà trop tard.
Dimmu Borgir – Temple
En clôture de festival c’est le grand Dimmu Borgir qui se charge de bruler la Temple. C’était blindé de monde. Et en ayant mal calculé mon placement après avoir pris quelques photos, je me suis retrouvé progressivement en dehors de la tente pour finir à observer le concert sur écran. Dommage car les sons de la Mainstage au loin venaient perturber mon immersion.
Cependant, les mecs d’Oslo ont joué avec entrain et je dirai aussi une certaine classe. L’ambiance visuelle était au rendez-vous. Leur Black Metal Symphonique a été rayonnant, le set a débuté sur un vieux morceau des années 90, Raabjorn Speiler Draugheimens Skodde (je suis aller chercher sur le net pour retrouver le titre lol). Vers le milieu de set, j’ai vu des flammes au loin scintiller sur scène, ça avait l’air d’être d’un bel effet.
Le show fini sur les pépites Progenies of the Great Apocalypse et Mourning Palace, public à fond et lances-flammes de vapeur, j’ai pas pu profiter à fond depuis l’extérieur et c’est bien dommage.
Hellfest 2024 - Une édition réussie !
Quelle édition ! Je rentre avec un objectif photo en moins qui n’a pas tenu le premier jour, c’était son premier fest. Je retiendrai particulièrement les shows de: Shining, Julie Christmas, Eivor, Spotlights et Malmsteen qui font parti de mes Tops de l’édition et dont les prestations resteront gravées un bon moment en tête !
Parmi les nouveautés, la Gardienne des Ténèbres en jette pas mal ! Je n’ai pas eu l’occasion de la voir cracher du feu mais l’ouvrage est impressionnant.
Si la jauge de population semble augmenter d’années en années, je dois accorder que je n’ai pas particulièrement ressenti d’énormes difficultés à circuler, sauf sur quelques situations comme Dimmu Borgir. Evidemment je ne pourrai pas parler de la fluidité du trafic devant un Metallica, un Foo Fighters ou autre tête d’affiche XXL, c’est simplement pas mes scènes. Idem pour le Merch, ça semblait bien plein les premiers jours, mais je suis un shopper du web, je ne fais pas ce genre d’attente.
Même si ce n’est pas une surprise quand on prend ses habitudes au Fest, je tiens à féliciter le Hellfest pour l’offre culinaire, il n’est pas difficile de manger copieusement et sainement, j’ai fais mon plein de tartare de boeuf mais j’ai aussi pu varier avec des salades de blé, etc. L’offre est suffisante pour alimenter tout le festival !
Au rang des regrets, le manque du feu d’artifice qui finalement était devenu un rituel d’au revoir sympathique en fin de festival. Si une communication préalable avait été faite sur cette décision, je pense que bon nombre de festivalier l’aurait accepté sans broncher.
Encore une fois donc, le Hellfest a tenu ses promesses pour offrir à tout Metalhead de quoi faire chauffer ses cervicales. Il y en a eu pour ma part pas mal de découvertes sur cette édition, et l’avantage d’un festival hors norme de ce format, c’est qu’il est toujours bon de se balader et tendre une oreille par ci et là.
Ah oui et j’en profite pour faire un bisous à mes copains Graous ! C’est un bonheur de se retrouver annuellement pour notre pèlerinage !
Hellfest - Aftermovie
Originaire des Pyrénées, je traine mes pattes dans la scène Rock depuis plus de 20 ans. Je couvre les concerts avec mon vieux réflex d’une main et mon stylo de l’autre, toujours prêt à partager mon opinion. Que ce soit sur scène ou en festival, je balance mes chroniques et live reports capturant l’essence de ma propre expérience.
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