Chronique

[Chronique] Star One – Revel In Time

star one revel in time

Arjen Lucassen est un artiste bien connu des fans de Metal Progressif et de Science-Fiction. Avec son projet Ayreon bien entendu, mais également ses diverses créations (Stream of Passion, Ambeon, etc.). Toujours entouré d’un line-up incroyable, Lucassen a historiquement proposé un son plus heavy avec Star One, une sorte de Ayreon survitaminé ! Revel in Time est donc le 4e Star One du maître néerlandais. Sur cet opus on retrouvera notamment Roy Khan (Kamelot), Floor Jansen (Nightwish), Steve Vai, Tony Martin (Black Sabbath), Joe Lynn Turner (Deep PurpleRainbow), Adrian Vandenberg (Whitesnake) , Michael Mills (Toehider)Jeff Scott Soto (Sons Of Apollo), etc, si ça c’est pas du line-up…

Avec Fate of Man, le clavier si iconique de Lucassen fait son entrée, on retrouve tout de suite le « son » du batave. J’adore ce petit côté moderne/vintage, on sent que le bonhomme est lourdement inspiré par le Prog 70’s et tout autant par le Metal plus moderne. Les riffs de Fate of Man sont typés heavy, la voix de Brittney Slayes colle parfaitement à ce style Power Metal. Tout à coup, le géant (je suis pas objectif, c’est mon guitariste favori) Michael Romeo fait péter le shred ! Evidemment, vu le niveau du bonhomme, ça claque et c’est parfait.

28 days est un titre qui s’inspire du film Donnie Darko. L’introduction de riffs lourd et la voix de Russel Allen rappelle immédiatement Symphony X. Back From the Past est un titre en l’honneur du mythique Back to the Future bien entendu. Sur ce titre on retrouvera Jeff Scott Solo au chant (Sons of Apollo) et le talentueux Ron Bumblefoot à la gratte, encore un virtuose sur la liste des guests déjà incroyables de l’album.

Today is Yesterday reste probablement mon track favori, c’est évidemment le morceau le plus lourd de l’album. Gros riffs et un Dan Swanö (un artiste qui bien que méconnu du grand public bénéficie d’un grand succès d’estime dans la sphère progressive) hors pair, mais on en attendait pas moins ! Ed Warby derrières les fûts fait le boulot avec sa patte habituelle, un drummer que l’on qualifie parfois de « studio », comme pour qualifier un manque de folie mais ce n’est pas sa signature, ce type est un robot précis et chirurgical, qui n’en rajoute jamais plus que ce que le morceau demande.

Le titre phare de l’album est certainement Lost Children of the Universe inspiré d’Interstellar. Une dizaine de minutes dirigée par Roy Khan (Kamelot). C’était très attendu, le solo de Steve Vai s’insère gentiment dans ce dernier titre de l’album. Assez aérien, l’œuvre de Vai est une petite friandise. On retrouve également le Hellscore Choir, un cœur dirigé par Noa Gruman (Scardust) qui donne une touche symphonique à la fin du titre.

L’album Revel in Time ne manque clairement pas de qualités ! Il fait suite à un Ayreon – Transitus moins réussi que ce que le maestro néerlandais nous à habitué. Ce nouveau Star One est admirable en tout points. La production de l’album est dans les standards du genre, un brin trop compressé sans toutefois sonner comme une brique.

Note de l’album : 4,5/5

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