Chronique

[Chronique] NEUROTECH – Symphonies II

[Chronique] NEUROTECH – Symphonies II

Je vais vous parler ici de cet album Symphonies II sortie en Mars de cette année. Mais pourquoi parler ici d’un groupe d’électro / indus métal ? Par ce que c’est avant tout un One Man Band, créé par Wulf, un artiste slovène talentueux avec une discographie impressionnante pour une seule personne, avec aussi beaucoup de side projects (NeuroWulf, Neuroaxis, Neurotech).
Les One Man Bands ont généralement ce petit truc en plus par rapport à la plupart des autres groupes. Ils ont à la fois une vision précise et personnelle d’un projet, souvent originale, et une audace et liberté dans leurs compositions qui donnent l’effet d’un « Whouuaa! » quand on l’écoute pour la première fois. C’est le cas avec cet album, qui fait suite à Symphonies sortie en 2017.

L’auteur sort un peu de ses habitudes, tout en restant dans des compositions totalement électro cyber, et nous offre ici un concept beaucoup plus atmosphérique, progressif, spatial, orchestral, cinématographique, cybernétique et bien sûr symphonique. Les voix, totalement absentes, sont remplacées par des mélodies épiques de VST orchestrales. Les compositions sont nappées de très nombreuses couches avec un effet toujours juste, agréable, pertinent et surtout, beau.

Oui, c’est beau ! On sent le talent et l’expérience de l’artiste dans les compos, la maîtrise et l’émotion dans chaque parties de l’album. L’album est composé comme son prédécesseur de 4 titres (peut-on y voir une métaphore d’un cycle comme le suggère la pochette, à l’instar des saisons ?) où chaque titre est unique, mais sonnent en même temps comme une suite logique, une continuité.

C’est surtout une durée ou l’on ne s’ennuie pas et ou l’on est surpris. Alternant passages épiques, nostalgiques, énergiques et transcendants.

Chaque titre ici à une durée exacte de 10 minutes.

On sent surtout là le contrôle et la justesse, et peut-être même une tentative de se rapprocher d’une certaine perfection. Ce qui n’est sans rappeler Jari Mäenpää de Wintersun, connu entre autre aussi pour son perfectionnisme, bien que Wulf à une capacité de production beaucoup plus rapide (petit tacle 🙂 dû au numérique.
D’ailleurs certains passages m’ont clairement fait pensé à du Wintersun dans la justesse et la puissance des émotions transmises, comme durant le deuxième quart de The Prophetic Symphony, qui est également mon titre préféré de l’album, avec The Seraphic Symphony plus cyber et plus épique.

Ce sont 40 minutes qui passent très rapidement, où l’on alterne par diverses émotions différentes et où l’on en ressort toujours avec le sourire aux lèvres et le sentiment de s’être pris une grosse claque.
On aurait aimé 2 titres supplémentaires pour un voyage d’une heure tout pile!

Voici le lien pour acheter l’album et soutenir l’artiste

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger également dans Symphonies I, tout aussi magnifique que son grand frère !
Mettez un casque, mettez vous à l’aise dans votre canapé, fermez les yeux et laissez vous transporter dans des contrées célestes resplendissantes, là où les symphonies permettent de côtoyer le Divin.

 

Symphonies I :

 

La note de l’album : 4,9/5 (pour la petite frustration d’en vouloir plus ^^)

La note des lecteurs
[Total: 4 Moyenne: 4.5]

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