Live Reports

[Live Report] Neal Morse Band – 11/04/2019 au CCO @Villeurbanne

Neal Morse Band Live report

Grande soirée Prog au CCO Villeurbanne avec la venue d'un patron de la scène progressive, Neal Morse Band. Loin d'être méconnu parmi les aficionados du genre, l'américain est venu pour la première fois en terre lyonnaise avec la formation portant son nom. Sauf erreur de ma part, sa dernière apparition dans le coin remonte à l'incroyable prestation de Transatlantic en 2010 avec près de 3h30 de set. Ce soir on repart sur les mêmes bases avec un style plus personnel et son double album concept The Great Adventure.

Un line-up exigeant

Le Rock Progressif est un terreau fertile pour les musiciens virtuoses, Neal Morse s'entoure donc ce soir de ses compères habituels dont le très populaire Mike Portnoy (ex-Dream Theater / Transatlantic) à la section rythmique. Le dernier opus sera joué en entier ce soir, le groupe donne au public un Prog typé 70's revisité et modernisé, Portnoy allume les fûts comme il en a le secret, Eric Gillette à la guitare lead, Bill Hubauer aux claviers et Randy George (au style magnifique sorti d'une série américaine qui aurait mal vieilli) à la basse, et évidemment Neal Morse à la fois au chant/guitare/clavier selon l'humeur. En démarrant avec The Dream Isn't Over, les membres du quintet montrent à quel point ils ont de la bouteille, l'expérience se ressent dès la première note, la qualité acoustique est très largement au dessus du lot, de nombreux signes annonciateurs d'un concert de grande qualité.

Avec The Great Adventure, l'histoire qui nous est contée suit un cheminement savamment écrit, Welcome to the World permet de constater que tous les membres (à l'exception de Randy) auront un rôle vocal à jouer. Le titre est joué dans un style très Pop 60's.

Neal Morse Band Live Report

Grandiose mais abordable

Dark Melody permet à Eric Gilette de faire parler son talent à la 6 cordes. Il suivra rapidement avec I Got To Run, un single de l'album aux sonorités plus modernes, ici Eric jouera également un rôle important en prenant en charge la section vocale lors du refrain, sa voix très rock donne un réel cachet au titre, certainement l'un des plus agréable et abordable de la soirée.

Il y a quelque chose de grandiose pendant toute la durée du concert, bien entendu le support de base (le concept album) est très largement responsable. Les cœurs en polyphonie et la cohérence de tous les titres avec notamment des rappels aux refrains Welcome to the World font que le public n'est jamais perdu malgré la complexité de l'oeuvre jouée.

L'influence des Beatles, Yes ou encore Genesis est facilement palpable avec des titres comme Vanity Fair ou Child of Wonder avec Neal en possession de sa guitare acoustique double manche (12 et 6 cordes). Mon excitation monte d'un cran dès l'arrivée de The Great Despair, mon titre favori de cet opus, encore une fois Eric Gilette impressionne par sa justesse vocale, ce gars est à suivre il a énormément de talent.

En guise de rappel, nos artistes offrent 25 minutes de medley. Une revisite de la discographie de Neal me rappelant ainsi que j'ai clairement zappé quelques albums au passage, une faute qu'il va falloir rapidement arranger. Fin du concert et retour sur terre avec cette nette impression d'avoir rencontré un mastodonte.

 

 

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