Chronique

[Chronique] Jacco Gardner – Fading Cosmos

Échappés des enregistrements de « Somnium » à Lisbonne, les deux titres de l’E.P. « Fading Cosmos » font référence au concept de transformation. Jacco Gardner nous invite à faire un voyage expérimental de près de seize minutes. Les sonorités sont le parfait mélange entre la folk et l’ambient. En raison de leurs durées, il s’en dégage immédiatement une approche plus progressive. Les influences vont de Vangelis aux Pink Floyd avec cette impression permanente que l’on est en train d’écouter une Jam des plus planante.  Les deux morceaux devaient figurer à l’origine sur « Somnium », mais pour des raisons de cohérence artistique le prodige néerlandais à décider de les sortir sur un E.P. à part. On est loin d’une simplement compilation de faces B tant le projet est réfléchi.

« Fading Cosmos » qui couvre l’intégralité de la face A laisse place à une basse en perpétuel mouvement. La genèse du morceau provient d’une discussion entre Jacco Gardner et son frère a propos de l’impact de la pollution lumineuse sur notre vision du cosmos. En d’autres termes, la face noire du progrès humain. « Autumn in Lisbon » est le fruit d’une ballade lors d’une journée orageuse dans la capitale portugaise. L’air plein de changements a inspiré ce ressenti de calme avant la tempête. Les deux pièces sont finalement assez différentes de ce que l’on entend sur l’album « Somnium ». Donnant la sensation d’une plus grande densité, plusieurs instruments acoustiques accompagnent la montée des sons électroniques. Jacco Gardner démontre sa maîtrise du multi instrumentalisme en créant des ambiances oniriques assez uniques. Le compagnon parfait pour prolonger l’expérience du « Songe ou l’Astronomie Lunaire ».

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